PLATEFORME 
TRANS

Mammectomie

La mammectomie, ou torsoplastie, est l’opération chirurgicale d’ablation de la poitrine et de création d’un torse plat. Il existe plusieurs techniques, chacune ayant ses spécificités, ses avantages et ses inconvénients. Nous listerons ici les plus courantes :

Double incision

Il s’agit de faire deux grandes incisions sous la poitrine ainsi que deux autours des aréoles. La poitrine ouverte, le/la chirurgien·ne peut retirer la glande et le tissu mammaire ainsi que la graisse présente et retendre la peau en enlevant la partie superflue. Iel peut ensuite recoudre et rattacher l’aréole au centre de la zone pectorale. Les cicatrices peuvent avoir plusieurs formes (incisions séparées, incisions jointes, ancre, incision “à travers” le téton…)

Périaréolaire

Il s’agit de faire deux incisions en forme de ronds concentriques : un rond autour de l’aréole et un autre, plus grand, autour du premier, retirant ainsi un excédent de peau en forme de donut. La ou le chirurgien·ne peut ensuite retirer la glande et le tissu mammaire ainsi que la graisse présente et recoudre l’aréole à la peau. Les cicatrices sont donc cachées sur les abords de l’aréole.

 

Keyhole

Il s’agit de faire une petite incision suivant la courbe inférieure de l’aréole par laquelle le ou la chirurgien·ne videra la glande et le tissu mammaire ainsi que la graisse présente avant de recoudre. Il n’y a donc pas de peau retirée lors de cette procédure.

 

La compression après la mammectomie se fait généralement à l’aide d’un haut de compression post-opératoire, ou boléro, mais peut également être faite avec des bandages. Il s’agit de comprimer la peau contre le muscle pour créer des adhérences. C’est une étape essentielle pour avoir un torse plat et qui ne pend pas. Durant cette période, le boléro doit être porté toute la journée ainsi que la nuit, ne s’enlevant qu’au moment de la douche.

La convalescence est plus ou moins longue et peut être douloureuse, mais plus le temps passe et plus les douleurs disparaissent. La ou le patient·e doit se reposer le plus possible et le moins possible porter de charges ou lever les bras, pour éviter que les cicatrices ou l’aréole ne s’étalent. Le sport et le port de charges lourdes peuvent être repris entre trois et six mois après l’opération.

Les complications possibles sont les mêmes que celles associées à toutes les chirurgies, comme une mauvaise réaction à l’anesthésie, des caillots sanguins, des hémorragies et des infections, mais elles restent rares. Il y a aussi une possibilité de rejet de l’implant (l’aréole) dans le cadre d’une double incision ou d’une périaréolaire. Ces rejets peuvent être causés par un problème de circulation et d’irrigation du greffon, mais peuvent aussi résulter d’une erreur du/de la chirurgien·ne.

Fumer et se faire opérer : Quelle que soit la substance que vous fumez, il vous sera fortement conseillé d’arrêter de fumer quelques semaines avant le grand jour et de ne reprendre que plusieurs mois après. Le tabac et autres substances à fumer perturbent la circulation sanguine et peuvent donc ralentir, voire totalement empêcher, le rétablissement et la cicatrisation du greffon (téton et aréole).

Sources

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